des croyants vigoureux dans la foi et la fraternité en temps de confinement 28

Bonjour à tous.

Merci pour les quelques retours que vous m’avez faits sur cette livraison quotidienne de messages et sur la mission de la chapelle en temps de confinement. Vous pouvez continuer à m’adresser vos idées et remarques.

Notre diacre Antoine est hospitalisé depuis dimanche et compte sur nos prières. Il subit des examens approfondis et souffre beaucoup. Mais il est bien pris en charge et remercie les soignants.

Aujourd’hui 15 avril 2020, mercredi dans l’octave de Pâques

Prions

Seigneur notre Dieu, tu as ressuscité Jésus ton Fils au matin de Pâques.

Tu ouvres ainsi un temps nouveau pour les hommes, temps dernier où ils peuvent rendre visible ton Règne d’amour et de paix.

Tu vois combien notre monde a vitalement besoin de cet amour et de cette paix du Christ.

Envoie-nous donner ce que nous avons reçu de toi, à défaut de moyens et de solutions miracles :  le Nom de Jésus qui permet à chacun de se relever de ses faiblesses.

Lui qui vit et règne avec toi et le Saint Esprit pour les siècles des siècles.

Dans la Parole de Dieu aujourd’hui (Actes des Apôtres 3, 6) : 

Pierre déclara : « De l’argent et de l’or, je n’en ai pas ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. »

Et dans l’Evangile (Luc 24, 35) : 

Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »

Le coeur tout brûlant des disciples d’Emmaüs est un coeur plein d’émotion, celle de prendre conscience de la présence du Seigneur.

Mais ces coeurs brûlants sont aussi des foyers ardents faits pour donner et se donner.

Avec ces disciples, ne restons pas à la seule émotion de la joie de Pâques, offrons à nos contemporains le Nom de Jésus, celui qui a relevé le boiteux de la Belle Porte, capable aussi de relever notre société boiteuses et abimée.

Intention de prière pour aujourd’hui : 

  • Prions pour nos voisins immédiats, confinés comme nous pour quatre semaines encore. Nous ne pouvons pas les voir mais nous savons qu’ils sont là et qu’eux aussi cherchent à vivre au mieux ces conditions compliquées. Peut-être sont-ils atteints par des maladies, des souffrances ou des deuils que nous ignorons. Que Dieu s’approche d’eux et les réconforte.

Intention d’action pour aujourd’hui : 

  • Si ce n’est déjà fait, il n’est pas trop tard pour déposer sur les paillassons des voisins une petite carte de voeux de Joyeuses Pâques.

Psaume 110 (105)

Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, 

annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;

chantez et jouez pour lui, 

redites sans fin ses merveilles ;

glorifiez-vous de son nom très saint : 

joie pour les coeurs qui cherchent Dieu !

Cherchez le Seigneur et sa puissance, 

recherchez sans trêve sa face ;

souvenez-vous des merveilles qu’il a faites, 

de ses prodiges, des jugements qu’il prononça,

vous, la race d’Abraham son serviteur, 

les fils de Jacob, qu’il a choisis.

Le Seigneur, c’est lui notre Dieu : 

ses jugements font loi pour l’univers.

Il s’est toujours souvenu de son alliance, 

parole édictée pour mille générations :

promesse faite à Abraham, garantie par serment à Isaac,

érigée en loi avec Jacob, alliance éternelle pour Israël.

Il a dit : « Je vous donne le pays de Canaan, 

ce sera votre part d’héritage. »

En ces temps-là, on pouvait les compter : 

c’était une poignée d’immigrants ;

ils allaient de nation en nation, 

d’un royaume vers un autre royaume.

Mais Dieu ne souffrait pas qu’on les opprime ; 

à cause d’eux, il châtiait des rois :

« Ne touchez pas à qui m’est consacré, 

ne maltraitez pas mes prophètes ! »

Il appela sur le pays la famine, 

le privant de toute ressource.

Mais devant eux il envoya un homme, 

Joseph, qui fut vendu comme esclave.

On lui met aux pieds des entraves, 

on lui passe des fers au cou ;

il souffrait pour la parole du Seigneur, 

jusqu’au jour où s’accomplit sa prédiction.

Le roi ordonne qu’il soit relâché, 

le maître des peuples, qu’il soit libéré.

Il fait de lui le chef de sa maison, 

le maître de tous ses biens,

pour que les princes lui soient soumis, 

et qu’il apprenne la sagesse aux anciens.

Alors Israël entre en Égypte, 

Jacob émigre au pays de Cham.

Dieu rend son peuple nombreux 

et plus puissant que tous ses adversaires ;

ceux-là, il les fait se raviser, 

haïr son peuple et tromper ses serviteurs.

Mais il envoie son serviteur, 

Moïse, avec un homme de son choix, Aaron,

pour annoncer des signes prodigieux, 

des miracles au pays de Cham.

Il envoie les ténèbres, tout devient ténèbres : 

nul ne résiste à sa parole ;

il change les eaux en sang 

et fait périr les poissons.

Des grenouilles envahissent le pays 

jusque dans les chambres du roi.

Il parle, et la vermine arrive : 

des moustiques, sur toute la contrée.

Au lieu de la pluie, il donne la grêle, 

des éclairs qui incendient les champs ;

il frappe les vignes et les figuiers, 

il brise les arbres du pays.

Il parle, et les sauterelles arrivent, 

des insectes en nombre infini

qui mangent toute l’herbe du pays, qui mangent le fruit de leur sol.

Il frappe les fils aînés du pays, 

toute la fleur de la race ;

il fait sortir les siens chargés d’argent et d’or ; 

pas un n’a flanché dans leurs tribus !

Et l’Égypte se réjouit de leur départ, 

car ils l’avaient terrorisée.

Il étend une nuée pour les couvrir ; 

la nuit, un feu les éclaire.

A leur demande, il fait passer des cailles, 

il les rassasie du pain venu des cieux ;

il ouvre le rocher : l’eau jaillit, 

un fleuve coule au désert.

Il s’est ainsi souvenu de la parole sacrée 

et d’Abraham, son serviteur ;

il a fait sortir en grande fête son peuple, 

ses élus, avec des cris de joie !

Il leur a donné les terres des nations, 

en héritage, le travail des peuples,

pourvu qu’ils gardent ses volontés 

et qu’ils observent ses lois. Alléluia !